Homme des ruelles de Montréal, Maxime Auguste chante la solitude et l’amour sous toutes ses formes. Dans les dernières années, on a pu l'entendre aux Francouvertes, aux Francofolies de Montréal, aux Festivals de Tadoussac et de Petite-Vallée ainsi que sur les ondes de Sirius XM et de Stingray. Admirateur de Sol, on lui doit la conception sonore et les chansons du spectacle de théâtre « L’Enfance de l’art. Les doigts d’auteur de Marc Favreau ».

MARSÖ Margelidon est un artiste aux racines françaises et au feuillage québécois. Il commence sa carrière comme trompettiste Il joue du jazz, de la salsa, du reggae, du funk, de l'afrobeat et tant d’autres, dans toutes sortes de conditions, des plus prestigieuses aux moins avouables.

Originaire du village de Petite-Vallée, Jeanne Côté s’est exilée à Montréal pour poursuivre des études en musique et en littérature. Son amour pour la chanson l’a mené sur les planches de la Place-des-Arts et les scènes des plus grands festivals du Québec. En 2019, elle fit paraître un mini-album réalisé par Louis-Jean Cormier. Un 1er album complet réalisé par Émilie Proulx et Arthur Bourdon paraîtra en 2022.

Originaire des Îles-de-la-Madeleine, Philippe Caron-Turbide poursuit tout d’abord des études en musique au cégep de Drummondville, puis s’installe à Montréal où il décroche un baccalauréat en Contrebasse Jazz à l’université Concordia et un second en enseignement de la musique à l’UQÀM. Il partage aujourd’hui son temps entre l’enseignement au primaire, la scène et le studio.

Originaire de Chibougamau, Sébastien Emond s’extirpe de son « incubateur boréal » pour s’établir dans la ville de Québec et étudier le cinéma, la langue française et la littérature à l’Université Laval. Depuis 2016, iel s’implique dans diverses activités littéraires de la ville de Québec en tant que poète du Collectif RAMEN et publie deux recueils de poésie aux Éditions Hashtag (#monâme, 2018; Notre-Dame du Grand-Guignol, 2020). Son écriture, à forte dimension autofictive, met en scène les questions d’identité queer et embrasse les imaginaires horrifiques.

Sébastien Emond nous parle d'adolescence, d'identité, de transition et de traumatisme, tout en explorant ludiquement un répertoire de films dits de « série B ». Ses textes offrent un répertoire d'images inattendues, alliant vie urbaine et culture populaire.

Michaël Trahan est écrivain et professeur de littérature à l’Université Laval. Au Quartanier, il a fait paraître Vie nouvelle (2020), La raison des fleurs (2017, Prix littéraire du Gouverneur général, catégorie poésie) et Nœud coulant (2013, prix Émile-Nelligan, Prix du Festival de la poésie de Montréal et prix Alain-Grandbois de l’Académie des lettres du Québec). Il est aussi l’auteur d’un essai sur la réception de Sade, La postérité du scandale (Nota bene, 2017), et d’une thèse de doctorat sur la lisibilité de la littérature dans le champ poétique français contemporain.

Michelle Fleury écrit des nouvelles et surtout des poèmes. Elle a participé à de nombreux ateliers d’écriture et détient un certificat en création littéraire. Pendant plus de trente ans, elle a enseigné à l’Université Laval. Michelle a vécu deux ans en Birmanie. Pendant tous ces temps, elle a voyagé et beaucoup lu. Trifluvienne d’origine, elle est née près du fleuve par un chaud après-midi de juillet. Elle n’a pas beaucoup quitté ce fleuve et demeure à Québec. Ses recueils s’intitulent : Je Tu et Antres (2013), Le vent des métamorphoses (2016), Disparaître (2018), Le pays d’en soi (2019), Ne te retire pas dans le soir (2020) et Dérives (2021). Ses personnages sont : Hugo Deo, un écrivain, Vidanlo, un clochard-philosophe et Boutdelaine, son chien et ami.

Alex Thibodeau est une autrice de Québec. Elle a publié des nouvelles, des récits et de la poésie dans plusieurs revues et collectifs. Ses textes abordent souvent des enjeux difficiles liés au corps et aux violences sexuelles. Elle a été finaliste au Prix de la nouvelle Radio-Canada 2019. Son premier livre, Infantia, est paru en 2020 au Lézard amoureux. Ce recueil lui a valu quelques distinctions, dont le prestigieux prix Félix-Leclerc de poésie 2021.

Catherine Cormier-Larose est directrice artistique du Festival de la poésie de Montréal. Elle est également directrice artistique et générale des Productions Arreuh qui s’intéressent, depuis 2007, à la prise d’assaut d’endroits publics par la poésie. Elles sont responsables entre autres de la série estivale « La Poésie prend les parcs », la Rue de la poésie, du Festival Dans ta tête et du Gala de l’Académie de la vie littéraire. Elle est critique, coordonnatrice du volet poésie des Voix de la poésie et commissaire indépendante (théâtre La Chapelle, Maison des arts de Laval). Cormier-Larose a publié dans plusieurs revues, fanzines ainsi que dans des collectifs. Son premier recueil, L’avion est un réflexe court, est paru chez Del Busso. Elle a performé et animé sur différentes scènes partout au Québec et à l’étranger.

Finaliste en 2019 du prix Geneviève-Amyot, Dominic Marcil enseigne la littérature au cégep de Granby. Il a publié des poèmes et textes en prose notamment dans les revues Exit et Moebius, de même qu’un essai aux éditions du Noroît, Lire la rue, marcher le poème. Il a récemment participé au collectif Délier les lieux, publié aux éditions Triptyque, et publié Taverne nationale chez ce même éditeur, recueil coécrit avec Hector Ruiz. En plus du processus créateur et de sa place dans l’enseignement, il s’intéresse à la poésie comme à tout art mettant en jeu les rapports à l’espace et à la géographie. Il assume le rôle de président du conseil d’administration de 3e impérial, centre d’artistes en art actuel situé à Granby, en plus d’être membre de La Traversée, atelier de géopoétique.

Née en 1985 à Chicoutimi, dans la région du Saguenay, Laurance Ouellet Tremblay a rapidement imposé sa voix parmi les nouvelles voix qui sont apparues sur la scène poétique au Québec depuis le tournant de 2010. Elle écrit une poésie au ton abrupt, parfois ironique, qui exprime un moi résistant, partagé entre la passion d’être et le mal de vivre. Gagnante du prix littéraire de Radio-Canada en 2009, elle a publié deux recueils, Était une bête et Salut loup!, en 2010 et 2014, ce qui lui a valu d’être « Découverte de l’année » puis lauréate du prix de Poésie au Salon du livre du Saguenay. Elle a rédigé en parallèle une thèse de doctorat portant notamment sur les poètes Saint-Denys Garneau et Pierre Perrault. Elle a entrepris en 2018 une carrière de professeure de création littéraire à l’Université McGill.

Emmanuelle Riendeau est née en 1993 à Drummondville. Elle est l’auteure du recueil Désinhibée, paru aux Éditions de l’Écrou en 2018 et d'Extraction en cours paru dans le collectif Corps et de Dépensière, paru dans le collectif Pauvreté, tous deux publiés chez Triptyque. D'autres textes et performances prosaïques et poétiques portent sa signature, notamment dans les fanzines Guédailles, Filles Missiles, sur Spirale Web, dans la revue Tristesse. Elle n'est plus certaine de se souvenir du reste. Elle passe la majeure partie de son temps à rider sa chevrolet malibu sur l’autoroute 20.

Hector Ruiz a publié quatre recueils de poésie aux Éditions du Noroît (Qui s’installe?, Gestes domestiques, Désert et renard du désert et Racines et fictions), ainsi qu’un essai coécrit avec Dominic Marcil : Lire la rue, marcher le poème. En 2018, il a assuré la direction du collectif Délier les lieux aux Éditions Triptyque. Toujours chez Triptyque, avec Dominic Marcil, il a fait paraître Taverne nationale en 2019, un livre à la croisée des genres : la poésie, la correspondance et la chronique historique.

Noah Ndorisiyoni est un artiste visuel multidisciplinaire de Québec. Initié à l’art via le dessin en jeune âge, à l’adolescence il décide de combiné sa passion la création et sa curiosité pour la technologie et emprunte la voie de la création artistique numérique. Autodidacte, il maîtrise le design graphique, l’illustration, l’animation, la photographie et la réalisation vidéo.

Depuis plusieurs années, Il met son talent au service des artistes et des organismes à travers le Québec en oeuvrant comme pigiste et consultant où il se démarque par son approche collaborative, intuitive et personnelle de son travail.

ASH de son vrai nom Hamed Sandra Adam est un rappeur et un slameur engagé natif de la République du Congo. Il grandit dans le quartier St-Pie X, de l’arrondissement Limoilou à Québec.

Impliqué dans sa communauté, principalement auprès des jeunes, ASH donne plusieurs spectacles-conférences dans différents camps de jours, écoles et centres jeunesse de la région de Québec, dans le but de démontrer aux jeunes et aux moins jeunes qu’il est très important de croire en ses rêves. Il offre également des ateliers d’écriture sous diverses thématiques, favorisant l'expression et l'extériorisation par les arts de tous genres ainsi que par les sports.

KNLO est un rappeur et compositeur originaire de la vieille capitale, via St-Narcisse et le Congo. On a pu l’entendre au cœur de plusieurs collectifs dont Movezerbe, K6A, Alaclair Ensemble, ainsi que dans une quinzaine de projets instrumentaux.

Récipiendaire de l’ADISQ pour meilleur album rap de l’année avec son album Ste-Foy (2019), le rappeur a aussi a fait paraître les albums Sac à surprise (2021), CLUB mixtape 2020, et Long Jeu (2016), sous l’étiquette montréalaise Disques 7ème Ciel. Il est l’une des figures les plus influentes de la scène hip-hop québécoise.

Originaire de Montréal, Caro Dupont est une chanteuse, multi-instrumentiste, autrice-compositrice-interprète polyvalente et talentueuse. Toujours active au sein de la scène locale québécoise, on peut notamment l’entendre au sein de plusieurs projets dont ceux de KNLO, Nic Boulay, Miss Sassoeur & Les Sassy’s, Alaclair Ensemble, Boogat, etc.

En tant que musicothérapeute, Caro Dupont travaille depuis près de cinq ans principalement avec les populations migrantes/réfugiées ainsi qu’auprès des femmes. Ainsi, elle combine sa passion à son métier afin d’aider son prochain et semer l’espoir pour les générations futures.

Anne-Marie Desmeules est née à Montréal. Titulaire d’une maîtrise en création littéraire à l’Université Laval, elle y entreprend en 2020 un doctorat en études littéraires. Elle a publié aux Éditions de l’Hexagone Le tendon et l’os en 2019 (Prix du Gouverneur général 2019 et Prix des Libraires 2020) et Cette personne très laide qui s’endort dans mes bras en 2017. Anne-Marie Desmeules a également participé à la création de plusieurs spectacles littéraires. Nature morte au couteau, son troisième livre, est paru au Quartanier en 2020.

Thomas Langlois pratique le théâtre, l’art multidisciplinaire et la poésie orale à travers des spectacles tels que : Cabaret Cabotin (spectacle-laboratoire de doctorat, 2021), Autour du Rose enfer des Animaux (collectif Dans Ta Tête, 2021), Carnaval Carnivore (avec Frédéric Dufour, 2019) et Imanipulaton (avec Louis-Robert Bouchard, 2017). Champion Slam de la Capitale (2011, 2015 et 2017), Champion Slam du Québec (2017 et 2018), Vice-champion du monde à la Coupe mondiale de slam de Paris (2018) et co-gagnant du concours international Slam-O-Vision de Melbourne (2020). Titulaire d’un baccalauréat en théâtre puis d’une maîtrise sur l’intégration de la biomécanique meyerholdienne dans le slam de poésie à l’Université Laval (alors soutenu par une bourse du CRSH), il y poursuit des études doctorales, pour lesquelles il a été soutenu par une bourse de doctorat en recherche du FRQSC.

Artiste indisciplinaire et travailleuse culturelle à Québec, Hélène Matte est une poète tout terrain engagée dans sa pratique et sa communauté. Elle est à la fois écrivaine, conceptrice d’évènement, performeure et artiste visuelle, mère de famille et citoyenne. PhD en Littérature, arts de la scène et de l'écran, son expérience l'a mené à publier, réaliser des spectacles, à concevoir des vidéopoésies, à présenter des conférences et animer des ateliers, à initier et organiser des projets de médiation culturelle. Elle travaille à la fois aux niveaux local et international, dans l'intime comme dans le social, tant avec la matière vive que les structures.

Alex Noël est stagiaire postdoctoral à l’Université de Montréal où il consacre un projet de recherche-création à la saisie de la mémoire queer par le biais du reportage littéraire. Il a publié plusieurs textes en revues et au sein de collectifs, principalement des poèmes, des reportages littéraires et des récits. Il est membre du comité de rédaction de la revue Moebius.

Anciennement animatrice radio, Mélodie Rousseau se consacre maintenant à l'art vivant. Fondatrice d’un festival d’écriture dramatique dans le Bas-Saint-Laurent, soit le Festival Mots de la Rive, la démocratisation de l’art est au cœur de sa recherche artistique. Comme comédienne, elle aime tester les limites de son corps et le transformer. Elle est d’ailleurs connue pour son alter-ego, Rock Bière (Mâle viril qui sent l'eau de cologne cheap et le char neuf). Mélodie est une inépuisable créatrice et entrepreneure qui aime bâtir des lieux communs pour le bien-être collectif.

Issue du monde burlesque, Cristina Moscini a plus d’une ambiance à son arc. Auteure, blogueuse et poète de fin de semaine, elle évolue maintenant en Mauricie où elle a pu ajouter sa touche déjantée à bon nombre d’événements culturels dans la région, en plus d'écrire régulièrement sur son parcours à travers la sobriété, non sans l'extravagance littéraire qui lui est attribuée.

Univers coloré et complètement stupide, Jojo n’a pas de limite. Clown en talon, folle à temps plein, elle n’a qu’une mission et c’est faire rire.

Sorcière de ruelle, mais « Théâtrophile ». Un peu trash, mais 100 % diva. Fierce, mais un peu timbrée.

Elle monte sur les scènes du Québec pour donner un show hors du commun. Parfois drôle, parfois flippante, mais toujours impressionnante. Elle vous invite, dans chaque prestation, à voyager avec elle dans son univers passant de la culture québécoise aux récits féeriques.

En quête de pouvoir et de puissance, c’est en 2017 que tout commence. À grands coups de baguette, elle séduit le public et se taille une place dans la famille royale du Drague, à Québec. Par la suite, elle se fait connaître partout au Canada grâce à l’émission Call Me Mother. Depuis, on l'acclame et l’admire tandis qu'elle se promène de scène en scène, lançant des sorts à qui le veut bien, envoûtant son public, le faisant danser et vibrer avec elle.

Ayant choisi le métier plutôt sédentaire de Maraîcher, il essaie de se convaincre que le voyage est réellement un état d’esprit. Il voyage donc sur place depuis 15 ans dans la région de L’Islet. Il pratique l’écriture de chanson et de poésie depuis un bon moment, bien qu’il en ait longtemps gardé les résultats dans ses tiroirs. Il a récemment intégré la scène slam où il partage ses textes empreints de sensibilité, d’introspection et d’humanité. Jean-Simon travaille également sur un album de chanson et un recueil de poésie.

Anne-Marie Desmeules est poète. Elle a fait paraître trois recueils de poésie : Nature morte au couteau (Le Quartanier, 2020) Le tendon et l’os et Cette personne très laide qui s’endort dans mes bras (L'Hexagone, 2019 et 2017). Le tendon et l’os s’est mérité le Prix du Gouverneur général en 2019 et le Prix des libraires en 2020. Elle a également publié des poèmes dans Estuaire, Le Sabord et Contre-jour. En 2019, sa suite poétique Bouleaux a été finaliste aux Prix de poésie Radio-Canada. Anne-Marie Desmeules a également participé à la création de plusieurs spectacles littéraires présentés à Québec, à Montréal et à Caraquet.

Catherine Fortin vit à Saint-Jean-Port-Joli, son village natal. Après avoir œuvré comme consultante en archéobotanique, elle se consacre à l’écriture. Elle a signé trois recueils de poésie aux Éditions du Noroît dont Le silence est une voie navigable qui lui a valu d’être finaliste au prix du Gouverneur général en 2007. Ses poèmes ont été publiés dans des périodiques au Québec et en France et dans des anthologies. Elle participe à des lectures et spectacles littéraires ainsi qu’à des expositions avec des artistes visuelles. Avec 40 autres femmes poètes, elle a contribué au collectif Femmes rapaillées. Le salon du livre de la Côte-du-Sud lui a octroyé en 2011 le prix Philippe Aubert-de-Gaspé pour l'ensemble de son œuvre.

Née à Québec, Joëlle Gauvin-Racine vit et crée dans la région de L’Islet. Elle est anthropologue et poète. En 2018, elle a été finaliste du prix de poésie Geneviève-Amyot et, en 2019, lauréate du concours de poèmes-affiches organisé dans le cadre du Mois de la poésie, à Québec. Deux de ses haïkus ont trouvé leur place sur les « Bancs publics poétiques » de la Ville de Montmagny. Elle est impliquée dans la vie culturelle et littéraire de sa région d’adoption et est notamment derrière le projet Constellations, une exposition poétique à Saint-Jean-Port-Joli qui fait partie de la programmation du Mois de la poésie 2022. Elle contribue aussi depuis plusieurs années à Caminando, une revue d’engagement et de réflexion sur les droits humains en Amérique latine.

Autrice, actrice, improvisatrice, médiatrice culturelle, metteure en scène et animatrice littéraire, Andréanne Béland partage son temps entre le théâtre et l’écriture. Elle a animé des ateliers d’écriture de l’école primaire à l’université en passant par les bibliothèques, les résidences pour aînés, le Marathon d’écriture intercollégial et le Festival de théâtre de Victoriaville. Elle a écrit et mis en scène une comédie musicale et dirigé trois créations collectives pour l’UQAR –Lévis. Elle a signé les textes du Gala FrancoVille et ceux de Talents en liberté. Elle a organisé Minuit blanche, pages noircies, une soirée d’écriture pour ados. En 2021, récipiendaire d’une bourse du CALQ, elle coécrit avec Martin Lebrun le radiothéâtre illustré Entretiens avec Nonor.

Hélène Matte est une poète issue des arts visuels qui dit, une artiste plasticienne qui écrit. Sa pratique interdisciplinaire inclut particulièrement le dessin, l’art-action et les poésies manifestes hors du livre. Poète de la vocalité, elle déploie sa poésie sous forme de prestations scéniques, d’enregistrements et de vidéopoésie. Elle compte à son actif plusieurs expériences de diffusion en Europe, au Canada et ailleurs dans les Amériques. Doctorante en littérature, art de la scène et de l’écran de l’Université Laval, elle interroge les notions de voix, de rencontre et de poésies expérimentales à travers une recherche et une série de créations. Depuis 2007, année où elle était finaliste au championnat provincial de slam, elle offre des conférences et des ateliers de poésie aux écoles.

David Fiore Laroche est né à Queen Charlotte en 1988. Ancien chef cuisinier diplômé de l’ITHQ, il est candidat à la maîtrise en littératures de langue française à l’Université de Montréal. Il est l’auteur de Journal d’un étudiant en lettres (2018) et de Bouche à bouche de l’ordinaire (2020) aux Éditions de la maison en feu, et a performé sur plusieurs scènes.

Emilie Pedneault est née à Laterrière en 1987. Artiste en arts visuels, illustratrice et autrice, elle progresse dans ses réflexions en étudiant la philosophie à l’Université Laval. Elle est l’autrice d’Éventrer le bois (2020) aux Éditions de la maison en feu, et a publié dans diverses revues littéraires.

Anne-Marie Bouchard vit et travaille à Québec. Elle réalise des vidéos depuis 1999. Ses réalisations s’inscrivent dans un cinéma expérimental, non narratif, d’art et d’essai. Son cinéma est un art de perceptions, d’impressions, d’évocation : de poésie.

Ses œuvres vidéographiques ont été présentées lors de festivals internationaux tels que : London expérimental et Aesthetica Short (UK), Athens Digital Arts Festival (Grèce), Traverse Vidéo et Instants Vidéos numériques et poétiques, (France), Analogica (Italie), Festival du Nouveau Cinéma et Antimatter (Canada).

Camila Forteza est une artiste multidisciplinaire. Sa pratique se développe autour de sa langue maternelle (le français) et paternelle (l’espagnol) et des collaborations artistiques créant des ponts entre les Amériques. Elle travaille présentement sur une installation performative, Double Expo qui sera soutenue par une résidence aux Productions Recto-Verso à l’Espace Méduse en automne 2022. Dernièrement, son court-métrage Vecinas, a été présenté dans divers festivals à l’international et a remporté le prix du meilleur court-métrage de fiction nationale au FICAB (Buenos Aires) en 2021.

Edson Niebla Rogil est un artiste visuel gradué de l’Université de Concordia. Il travaille majoritairement en photographie et en audiovisuel. Ses œuvres, fort inspirées par le surréalisme et l’absurdisme, explorent des thématiques telles que la mort, le genre, la sexualité et la spiritualité.

Originaire du Mexique, Violeta Márquez-Cruz commence son voyage dans l’exploration de la danse aux ateliers de l’Université nationale autonome du Mexique (UNAM) il y a plus de quinze ans, où elle a étudié la danse contemporaine et des danses du Moyen-Orient. Au cours des années, elle a aussi expérimenté avec différents rythmes latinoaméricains, dont le tango argentin, et les danses africaines.

Dernièrement, son parcours l’amène dans les styles « fusion », notamment le style FatChanceBellyDance, avec l’intégration d’éléments de flamenco, entre autres. Elle aime explorer la diversité de la danse. Dans un monde parallèle, elle travaille comme chercheuse dans le domaine de l’optique-photonique, fait de la traduction parfois, écrit des articles de vulgarisation scientifique à l’occasion, et pratique le yoga moins régulièrement que ce qu’elle aimerait.

Originaire de la ville portuaire de Coquimbo, au Chili, Sebastián Ibarra-Gutiérrez gravite autour de plusieurs centres d’intérêt dont la littérature, le cinéma et l’ingénierie, et s’implique activement dans la vie culturelle de Québec – il organise le cycle de cinéma latino-américain « Les images viennent du Sud » et est directeur de la programmation du Cercle Gabriel-García-Márquez. Sa poésie allie délicatement la rigueur et le vocabulaire de sa formation technico-scientifique – il détient un diplôme d’ingénieur civil des mines de l’Université de La Serena ainsi qu’un doctorat en génie des mines de l’Université Laval –, sa vision sociale fortement humaniste et sa nature sensible, témoignant d’univers tantôt intimes et vulnérables, tantôt dénonciateurs et engagés. Il cultive également le dessin à partir de modèle vivant et la photographie artistique.

Denise Brassard est professeure titulaire au département d’Études littéraires de l’UQAM. Poète et essayiste, elle a publié notamment La sagesse de l’ours (Éditions du Noroît, 2017), L’épreuve de la distance (Éditions du Noroît, 2010), La Rive solitaire (Éditions du noroît, 2008) et Le souffle du passage. Poésie et essai chez Fernand Ouellette (VLB éditeur, 2007 – Prix Raymond Klibansky). Elle a codirigé plusieurs ouvrages collectifs, dont États de la présence. Les lieux d’inscription de la subjectivité dans la poésie québécoise actuelle (en collaboration avec Evelyne Gagnon ; XYZ, 2010), et signé de nombreux articles, essais, fictions, parus au Québec et à l’étranger, de même que plusieurs collaborations aux Carnets de navigation de La Traversée – Atelier de géopoétique, dont elle est membre depuis sa création.

Née à Québec, Andrée Levesque Sioui est poète, autrice, mélodiste et interprète. Elle explore les chants sacrés du monde, dont ceux de sa propre tradition wendat. En 2013, l’album Yahndawa’ remporte le prix de la meilleure réalisation d’album au Native American Music Awards. Engagée dans sa communauté, elle y enseigne la langue wendat depuis 2010. En 2019, elle publie dans le collectif Confluence. À la rencontre de la littérature d’ici. La même année, elle publie « Tissage de paroles » dans le collectif Comme une rivière en dérouine, publié par La Traversée - Atelier de géopoétique (Carnet de navigation no 19). En mars 2021, elle publie, Chant(s), son premier recueil de poésie aux Éditions Hannenorak.

Christian Paré est professeur de français langue seconde au collège Dawson à Montréal, poète et dessinateur. Il est membre de La Traversée depuis 2005. Il a écrit de nombreux poèmes et produit quelques croquis que l’on peut retrouver dans les carnets de navigation de l’Atelier de géopoétique. Il a organisé quatre ateliers nomades et une journée de déambulation dans les îles de Sorel.

Chloë Rolland a fait des études en littérature, en traduction et en criminologie. Depuis 15 ans, elle traduit des dialogues de films et d’émissions de télé pour le sous-titrage et le doublage. Elle est impliquée à La Traversée depuis les tout débuts et a participé à la réalisation de nombreux ateliers nomades. Elle a troqué la moto pour un autobus-campeur prénommé « Lucy » et elle écrit des histoires qui flânent entre le dehors, l’intime et les marginalités.

Roxanne Lajoie est autrice et enseignante de littérature au Collège Lionel-Groulx. Elle a publié quelques poèmes et nouvelles dans les revues Exit et XYZ, ainsi qu’un recueil de haïkus, À chaque pas la poussière (Tire-Veille, 2014) et un haïbun, Le lustre des cerises (Éditions David, 2018). Elle a également écrit des romans pour la jeunesse. Membre de La Traversée depuis 2005, elle est devenue vice-présidente de l’Atelier de géopoétique au moment où il s’est constitué en OBNL, en 2017. Depuis mars 2021, elle assume la présidence avec Julien Bourbeau.

Julien Bourbeau est un littéraire de formation, cycliste-voyageur et flâneur. Il est membre de La Traversée – Atelier de géopoétique depuis plus de dix ans et y a produit plusieurs textes de création et contributions diverses. Depuis mars 2021, il assume la présidence avec Roxanne Lajoie. Il travaille à titre d’analyste en ressources humaines.

Membre de la Nation Huronne-Wendat, née à Québec, Andrée Levesque Sioui est poète, autrice, chanteuse et conteuse. Interprète principale de l’album Yahndawa’ (2011), elle travaille actuellement à son projet d’album personnel. Membre de la Maison-Longue Akiawenhrahk, elle enseigne la langue wendat auprès des jeunes de sa communauté depuis 2010. Chant(s) est son premier recueil de poésie.

Poète et traductrice littéraire, Sylvie Nicolas a publié de nombreux titres, dont une quinzaine pour la jeunesse. Deux fois finaliste au Prix du Gouverneur général, elle était, en 2013, la première lauréate du Prix de poésie Jean-Noël-Pontbriand, créé par le Printemps des poètes et l'Université Laval. Sa traversée poétique des genres littéraires lui a valu plusieurs prix et mentions et surtout d’être qualifiée de « singulière ». Collaboratrice au journal Le Devoir comme critique de théâtre à Québec de 2009 à 2014, elle a effectué un retour aux études et complété son doctorat en littérature (Recherche et création) à l'Université Laval en 2017. Depuis plusieurs années, elle travaille comme directrice littéraire aux Éditions Hannenorak à Wendake.

D’origine italienne, Mattia Scarpulla vit au Québec. Il a publié de la poésie, de la prose et des articles. Parmi ses livres : Errance, roman, Au nord de ma mémoire, recueil de narrations poétiques (Annika Parance Éditeur, 2020 et 2021). Il a également codirigé avec Sophie-Anne Landry l’œuvre collective Épidermes (Tête première – Groupe Somme toute, 2021). Titulaire d’un doctorat en arts, spécialité danse (Université Côte-d’Azur, Nice), il est doctorant en études littéraires – volet recherche et création, à l’Université Laval, et ses recherches sont soutenues par le Fonds de recherche du Québec – Société et culture. Il anime des ateliers mêlant pratiques somatiques et création littéraire. Dans plusieurs de ses œuvres, il questionne le corps comme entité de rencontre et de conflit, entre les individus et entre les groupes.

Poète et animatrice en alphabétisation, Dominique Zalitis est née à Québec. Son écriture trace la mémoire de ses racines lettonnes, la mouvance du territoire et celle des forêts. Les jours d’hiver, elle s’élance sur de longues pistes de neige où elle puise dans la beauté des lieux, une poésie qui exprime sa sensibilité du monde. Son premier recueil Entre les murs de la Baltique a été traduit en letton. Avec Défricher l’aube, elle signe son quatrième recueil publié aux Éditions David en novembre 2021.

Manœuvres interactives, lectures imagées, vidéos-poèmes, Monique Juteau va d’une manifestation à l’autre, mais l’écriture reste sa principale voie d’accès au bonheur. Romans, récits, recueils de poésie balisent son parcours d’écrivaine. Sa plus récente publication « Le marin qui n’arrive qu’à la fin » (Hamac éditeur) a reçu le Prix littérature 2021, Culture Centre-du-Québec. En 2016, elle remportait le Prix du Calq, Centre-du-Québec pour « Voyage avec ou sans connexion » (éditions d’art Le Sabord). Elle a souvent collaboré avec des artistes. Dans « Un pied dans le vide » (éditions d’art Le Sabord), vingt dessins de l’artiste Jean-Pierre Gaudreau accompagnent les textes de l’autrice. Elle a aussi travaillé avec l’artiste Fontaine Leriche pour la réalisation de Les Lalancette (éditions d’art Le Sabord).

Expositions individuelles et collectives, biennale d’estampe et symposium de sculpture, Jean-Pierre Gaudreau œuvre dans la diversité. Depuis une trentaine d’années, il s’emploie à transposer son univers iconographique dans des applications variées. Ainsi en témoignent plus d’une vingtaine de projets d’intégration à l’architecture réalisés un peu partout au Québec. Planchers de céramique, interventions murales en mosaïque de verre, sculptures extérieures par assemblage en aluminium, ces œuvres d’art public se retrouvent, entre autres, au musée Boréalis de Trois-Rivières, CRDP Interval de Trois-Rivières et au Centre municipal de curling de Shawinigan. L’exposition « Appuis-Livres/Appuis-Rêves », présentée dans plusieurs centres d’exposition du Québec, est le résultat d’une collaboration avec Monique Juteau. Il a également réalisé les couvertures de plusieurs des livres de l’autrice.

Rae Marie Taylor habite St Antoine de Tilly avec grande joie. Poète, essayiste, artiste visuelle, traductrice et animatrice d’atelier, Rae à écrit et produit sept spectacles Spoken Word (bilingues) dont le plus récent Chants d’amitié en mouvance/Songs of Solidarity avec ses collaborateurs musiciens Michel et Pierre Côté à Québec et Pierre Tanguay à Montréal. Au Québec et au Nouveau Mexique, elle participe avec ses collègues aux récitals in situ, ainsi qu'au Zoom avec le PEN International Women Writers Committee et le Centre des arts Stanstead, parmi d’autres. On trouve ses écrits dans les revues et anthologies telles que La revue Possibles, Les Écrits, Femmes rapaillées, Montréal Serai et Vallum Magazine. Son essai The Land: Our Gift and Wild Hope, a été finaliste au New Mexico - Arizona Book Awards. Rae Marie travaille actuellement une œuvre composée d’une suite poétique et une installation land-art.

Originaire de Wendake, Louis-Karl Picard-Sioui est écrivain, poète, performeur et commissaire en arts visuels. Il est aussi co-fondateur et directeur de Kwahiatonhk!, un OBNL entièrement dédié au développement et à la promotion des littératures autochtones. Depuis 2005, il a publié de nombreux ouvrages, tant en fiction, en jeunesse qu’en poésie. Son dernier receuil, Les visages de la terre, a été finaliste aux Prix littéraires du Gouverneur général 2020, catégorie poésie.

Laetitia Beaumel est musicienne, autrice et herboriste. Arrivée d’Europe en 2007, elle s’implique depuis plus de dix ans dans le paysage artistique de Québec et de Chaudière-Appalaches en participant à plusieurs projets collectifs (Migration, Cosmogonie des corps) et en s’investissant tant en enseignement qu’en médiation culturelle. Stimulée par sa double culture et par une vie multifacette, Laetitia Beaumel se passionne pour le dialogue interdisciplinaire et intersectoriel. Elle mène actuellement un doctorat en littérature, musique et agriculture à l’Université Laval, se penchant de près sur les rapports culture-agriculture. Co-fondatrice de NOUAISONS, un programme de résidences de création en milieu rural, elle a aussi donné naissance, début 2020, à L’Écume, une maison d’édition de poésie à Québec.

Jean Désy est poète. Il enseigne à l’Université Laval en littérature et en médecine. Ses passions ont été nordiques pendant une grande partie de sa vie. Il pratique toujours la médecine en tant que dépanneur sur la Côte-Nord et au Nunavik. Parmi ses dernières parutions, un essai intitulé « Être et n’être pas », à propos de la vie inuite contemporaine, aux éditions XYZ, en mars 2019, un autre essai intitulé « L’irrationalité nécessaire », paru chez XYZ en septembre 2020, et enfin un conte-poème intitulé « Non je ne mourrai pas », publié aux éditions Mémoire d’encrier en janvier 2021.

Formée en jeu à l’école Charles Dullin et à l’Atelier International Blanche Salant ainsi qu’à l’Université Sorbonne-Nouvelle à Paris, Edwige Morin poursuit sa formation avec un baccalauréat en Dramaturgie et Mise en scène, ainsi qu’une maîtrise en Arts de la scène à l’université Laval à Québec.

Elle collabore au spectacle… Manquante (depuis 2015), une pièce multidisciplinaire interactive des P’lis de langue, qui mélange l’univers du conte, du slam et les procédés d’écriture collective.

Elle poursuit sa recherche sur l’écrit dans Ok. Pis après ? et Les 2 « Moi » du chorégraphe Etienne Lambert.

Avec La Danse des écrivain.e.s, elle entame une recherche sur le corps social de l’écrivain.e entre littérature, danse et musique.

Sa pratique l’amène à côtoyer régulièrement les univers du théâtre, de la danse, de la musique et de la littérature.

D’un côté, Etienne danse. De l’autre, il fait de la conception sonore. Il aime autant l’un que l’autre. Il travaille aussi sur des créations multi et collaboratives telles que Ok. Pis après ?, BODIES/BUDDIES et Corps Célestes.

De plus, il s’implique dans l’organisme Nous Sommes L’Été et anime des soirées d’impro multidisciplinaire Les Lieux Communs avec son comparse Jérémie Aubry.

Autrice, performeuse littéraire, comédienne et metteuse en scène, en plus de diriger sa compagnie de création, La chevalièr.e errante (en résidence d’exploration en 2020-2021, au Théâtre Premier Acte), Natalie Fontalvo est également cofondatrice du Collectif Verdun (en résidence dramaturgique en 2020-2021, au Jamais lu Québec) ainsi que du collectif de théâtre féministe Les Reines, dont la première création, ES – chapitre 1 – soi, présentée à Premier Acte en 2020, a été finaliste pour le prix CALQ – œuvre de la relève de la Capitale-Nationale. En arts littéraires, elle est présentement autrice, codirectrice artistique et réalisatrice du vidéo-poème pour la Résidence croisée de création poétique Québec-Namur ainsi que codirectrice artistique et réalisatrice du volet cinématographique du projet littéraire Cosmogonie des corps du collectif les Bourrasques.

Née à Québec en 1994, Geneviève Dufour façonne son monde avec la poésie. Sa démarche, parsemée de figures de style démesurées, tend à rejoindre l’universalité de l’expérience humaine. En plus de sa pratique littéraire, elle porte de nombreux chapeaux tels que ceux d’interprète, de directrice littéraire et de productrice d’événements pour Spoken Word Québec. Ses textes ont été publiés dans les revues Moebius, Saturne, Zeugme et Le Crachoir de Flaubert. Son premier roman-poésie paraîtra à l’automne 2022 aux éditions Bayard.

Comédien, auteur et metteur en scène, Jérémie Aubry a étudié à l’École Supérieure de Théâtre de l’UQAM en critique et dramaturgie, dont une année de perfectionnement à l’université Paris X en Arts du Spectacle. En tant qu’artiste, il incorpore la poésie, la danse, le théâtre et la performance notamment avec les soirées d’improvisation Les Lieux Communs qu’il anime avec le danseur Étienne Lambert à la Maison pour la Danse. Il a aussi créé le spectacle Drague la Poésie qu’il organise au Cabaret Club Le Drague pour le Mois de la Poésie à Québec.

Sophie-Anne Landry écrit pour établir un dialogue sensible avec les autres et cherche à explorer les blessures individuelles et collectives dans un désir de reconstruction. Elle aborde également les thématiques entourant le corps et la sensorialité, la dystopie et la vulnérabilité. Lauréate des bourses Jean-Sébastien Pontbriand (2019), mention du Prix Alphonse-Piché (2017) et récipiendaire d’un mentorat en arts littéraires de Première Ovation (2015), sa suite poétique Il fera peut-être naissance est parue aux éditions d’Art le Sabord (2017). En 2021, le collectif Épidermes, qu’elle a codirigé avec Mattia Scarpulla, est publié chez Tête première. La même année est parue aux éditions de l’Écume le recueil Cosmogonie des corps : Nos bouches des fenêtres du collectif les Bourrasques dont elle assure la direction générale.

Shana Plante-Paquette est comme une petite fleur : toujours vêtue de vert et à la recherche du soleil. Autrice, poète et fervente dénicheuse d’anacoluthes, elle travaille dans le domaine de l’édition comme réviseure pour contribuer à semer la poésie. Boursière du programme de mentorat de Première Ovation, elle travaille présentement sur un recueil de nouvelles féministes. Pour elle, l’écriture est une main tendue vers ces autres, à la fois inconnus et semblables. Elle est convaincue que c’est à travers les mots que la vastitude se déploie. Dans son habitat naturel, on la retrouve en pèlerinage un peu partout dans la province.

Ayant grandi à Trois-Rivières, Gabrielle Ferron est comédienne, autrice, metteure en scène et productrice. Elle est également directrice artistique de la compagnie L’Apex Théâtre. Après avoir terminé sa formation en jeu au Conservatoire d’art dramatique de Québec, elle a entre autres joué dans les pièces Blackbird (février 2019, à Premier Acte - nomination pour le prix d’interprétation féminine de l’AQCT) et Je me soulève (avril 2019, au Trident). En février 2022, Gabrielle joue dans la reprise de Blackbird au théâtre Périscope et signe la mise en scène de Aime-moi parce que rien n’arrive, son premier texte théâtral, présenté à Premier Acte. L’an prochain, Gabrielle jouera dans la comédie musicale Cabaret au Trident. Comme autrice, elle écrit principalement de la poésie et du théâtre.

Formé en mise en scène à l’Université Laval, Guillaume Pepin poursuit ces études au CADQ qu’il termine en 2013. À sa sortie, il interprète Flûte dans Le Songe d’une nuit d’été, mise en scène de Jacques Leblanc (Bordée, OSQ) En 2018, il participe à la pièce Hôtel-Dieu, mise en scène d’Alexandre Fecteau (Collectif Nous Sommes Ici, Périscope). Il joue dans Le Piano à voile d’Ubus Théâtre et dirige CREEPS, chantier littéraire et performatif lors du Carrefour de théâtre. En 2020, il joue dans la production Le Gars De Québec de Michel Tremblay, présenté à La Bordée. Avec sa compagnie La Trâlée, il met en scène Trois nuits avec Madox de Matéï Visniec (Premier Acte, 2015). Il dirige le laboratoire Une Puce, épargnez-là de Naomi Wallace (Carrefour 2017) et joue dans la production Rashomon, (meilleur spectacle Québec, AQCT 2019). Périscope, Février 2020, toujours avec sa compagnie, il assure la mise en scène de la pièce Le Projet HLA de Nicolas Fretel. Spectacle nommé à six reprises et lauréat de deux prix. (Prix du Trident, AQCT.). 2021, Il interprète Edouard IV dans la série web Réplique du Trident et met en lecture la pièce Tendre de Maureen Roberge au Jamais Lu. Il sera de la distribution de Citoyen K. à La Bordée au printemps 2022.

Josée Marcotte est titulaire d’une maîtrise en études littéraires de l’Université Laval. Elle a fait paraître Les Amazones chez L’Instant même en 2012 – roman soutenu par la bourse de mentorat Première Ovation. La même année, sa suite poétique « Les mots sont verbe » reçoit la mention spéciale du Prix Piché de poésie. Amatrice de mangas et de culture japonaise, elle publie en 2014 chez L’Instant même le roman Hikikomori. Elle a participé à plusieurs revues, collectifs, conférences et œuvres multimédias et numériques – notamment « Chœur(s) » de Productions Rhizome. Elle est chroniqueuse littéraire à l’émission radio de CKRL 89,1 « Bouquins & confidences ».

Réjean Desrosiers est un poète de l’instant et de l’instinct. Également artiste visuel, un recueil de ses poèmes illustré de douze dessins a été traduit en hébreu et publié en Israël sous le titre « Calendar ». Habitué aux échanges avec des artistes visuels, il a notamment collaboré avec François-Alfred Mignault, souffleur de verre, dans une exposition présentée à la Maison de la culture Armand Vaillancourt de Saint-André-de-Kamouraska, pour laquelle il a écrit des textes originaux inspirés des pièces de l'artiste. Il vit et crée à Saint-Jean-Port-Joli.

Catherine Fortin vit et travaille à St-Jean-Port-Joli. Elle a signé trois recueils de poésie au Noroît, dont Le silence est une voie navigable qui lui a valu d’être finaliste au Prix du Gouverneur général en 2007. Ses poèmes ont paru dans des périodiques au Québec et en France, dans diverses anthologies et quelques vidéos. Elle participe fréquemment à des récitals de poésie, parfois accompagnée de musiciens ou d’artistes visuels. Son écriture questionne l'invisible, le silence et les liens au territoire à travers la fulgurance de l'instant et la pérennité des traces.

Isabelle Miron s’est d’abord fait connaître comme poète (Incidences, Noroît, 1992; Passée sous silence, Trois, 1996; Toute petite est la terre, Trois, 2001) avant de publier, notamment, un roman et une traduction des poèmes de la canadienne Bronwen Wallace. De plus en plus interdisciplinaires, ses projets artistiques ont pris la forme d’art public, de spectacles et de performances. Elle s’intéresse particulièrement au fleuve Saint-Laurent et aux liens à la fois symboliques, originaires et sensibles qui unissent le fleuve aux habitants de ce coin du monde. Elle a codirigé le collectif d’écrivains J’écris fleuve (Leméac, 2015) et, avec le groupe L'Oumigmag, a mis sur pied le spectacle L'estran. Sa dernière publication, l’essai « L'état nomade » (L'Instant même, 2021), explore l'expérience intime du vivant.

Née à Québec, Joëlle Gauvin-Racine vit et crée dans la région de L’Islet. Elle est anthropologue et poète. En 2018, elle a été finaliste du prix de poésie Geneviève-Amyot et, en 2019, lauréate du concours de poèmes-affiches organisé dans le cadre du Mois de la poésie. Deux de ses haïkus ont trouvé leur place sur les « Bancs publics poétiques » inaugurés en 2020 par la Ville de Montmagny. Impliquée dans la vie culturelle et littéraire de sa région d’adoption, elle contribue aussi depuis plusieurs années à Caminando, une revue d’engagement et de réflexion sur les droits humains en Amérique latine.

Michel Pleau est originaire du quartier Saint-Sauveur à Québec. En 1992, il publiait son premier recueil. Depuis, il ne cesse d’apprendre à lire et à écrire de la poésie. Il a reçu le Prix du Gouverneur général pour La lenteur du monde publié aux Éditions David. La qualité de son travail a été soulignée par les Prix Alphonse-Piché et Félix-Antoine-Savard du Festival international de la poésie de Trois-Rivières ainsi que le Prix Octave-Crémazie du Salon du livre de Québec. En reconnaissance de son parcours et de son œuvre, on lui décerne le Prix littéraire de l’Institut Canadien de Québec en 2015 et le Prix Jean-Noël-Pontbriand du Mois de la poésie en 2018. Au printemps 2022, il publiera deux recueils pour célébrer ses 30 ans de publications.

Virginie St-Pierre a complété en 2017 un mémoire de maîtrise en littérature sur l’engagement de la chanson québécoise dans les années 90 et le corpus des Colocs. Jeune programmatrice à la Maison de la littérature, puis membre de l’Escouade créative, elle participe à faire rayonner la littérature hors des livres, notamment lors du festival Québec en toutes lettres. Après avoir été libraire et responsable des événements pendant trois ans au sein de l’équipe de la librairie la Liberté, elle effectue en 2021 une grande migration vers Saint-Jean-Port-Joli, son point d’ancrage natal. Coordonnatrice des services communautaires de la municipalité, elle est notamment responsable des événements culturels. C’est animée par le désir de faire sens qu’elle habite, travaille, jardine, chante et crée désormais sur son territoire.

Poète et animatrice en alphabétisation, Dominique Zalitis est née à Québec. Son écriture trace la mémoire de ses racines lettonnes, la mouvance du territoire et celle des forêts. Les jours d’hiver, elle s’élance sur de longues pistes de neige où elle puise dans la beauté des lieux, une poésie qui exprime sa sensibilité du monde. Son premier recueil Entre les murs de la Baltique a été traduit en letton. Avec Défricher l’aube, elle signe son quatrième recueil publié aux Éditions David en novembre 2021.

Nathalie Gagnon vit à Saint-Jean-Port-Joli depuis 2006. Sa pratique professionnelle s’articule autour du design graphique et de la direction de création. Elle œuvre principalement au sein de son entreprise, Effervère design, qu’elle a fondée en 2008. Depuis quelques années, elle s’engage plus activement sur une voie artistique. C’est dans une approche multidisciplinaire qu’elle aborde ses créations, principalement à travers la gravure sur bois et sur linoléum, l’estampe, le dessin et la poésie. Ses poèmes ont été retenus dans le cadre d’un concours de bancs publics poétiques à Montmagny et lors du concours d’affiches numériques du Mois de la Poésie en 2021. Elle a étudié en architecture et en communication graphique, et participé à plusieurs formations de l’École de Nationale de poésie de Trois-Rivières.

Sandra Giasson-Cloutier est une artiste visuelle dont la pratique s'articule principalement autour de l'art textile et de la performance en milieu naturel. Elle termine actuellement un baccalauréat en arts visuels et médiatiques à l'Université Laval. Originaire de L'Islet, elle est de retour dans la région depuis juin 2020. Sandra a obtenu des diplômes universitaires en littérature (Baccalauréat, UQAM, 2008) et en animation culturelle (Certificat, UQAM, 2009). Elle a travaillé pendant dix ans en éducation relative à l'environnement auprès des jeunes, ce qui lui confère un bagage en animation en milieu scolaire, en gestion de projets et en vulgarisation d'enjeux environnementaux. Impliquée dans de nombreux projets au fil des ans, elle est depuis 2020 membre du conseil d'administration de la Biennale de sculpture de St-Jean-Port-Joli et travaille à la boutique-galerie du Vivoir.

Christian Michaud est né à Lévis et vit depuis quelques années à St-Jean-Port-Joli, où se trouve son atelier de création. Connu d’abord en tant que comédien, il fait tranquillement sa place dans le monde des arts visuels avec, notamment, ses gravures sur bois à la facture minimaliste et contemporaine, ainsi que ses sculptures murales. Le bois ayant toujours fait partie de sa vie, l’ariste s’exprime essentiellement avec cette matière dont la beauté du grain, l’odeur, la noblesse et la force le guident dans ses créations.

Originaire de la Beauce, Jean-Sébastien Veilleux grandit entre le studio, les lentilles et la chambre noire d’un père photographe professionnel. Au cours des années 2000, il poursuit des études à l’INIS et complète une formation de photographe professionnel à l’Institut de la photographie. En 2011, il décide de se poser à Saint-Jean-Port-Joli et d’y installer son studio. Photographe intuitif, attentif à l’être humain et fasciné par la lumière et la nature, Jean-Sébastien Veilleux s’intéresse aux liens qui se tissent entre les choses et traque les relations porteuses d’un récit ou d’une émotion. Il explore ces dernières années de nouvelles avenues en cinémagraphie et en création de contenu interactif. En 2021, il est lauréat du prix CALQ – Artiste de l’année en Chaudière-Appalaches.

Víctor-Hugo Ramos est originaire du Paraguay. Il est anthropologue et fait actuellement un doctorat en littératures d’expression espagnole à l’Université Laval. Il est le directeur du Cercle Gabriel-García-Márquez depuis 2008. Parmi ses dernières réalisations on trouve notamment la co-organisation de la soirée de poésie « Un monde sans murs » du Mouvement poétique mondial (février 2019), la co-organisation de la présentation du livre « Vues transversales. Panorama de la scène artistique latino-québécoise » (U. Laval, mars 2019), la rédaction de la section « Artistes latino-américains à Québec : trajectoires, dialogues et "pollinisations" culturelles croisées », Vues transversales […] (Montréal, novembre 2018) et la traduction à l'espagnol du livre de l'écrivaine Julie Stanton « Requiem pour rêves assassinés – Hommage à Pablo Neruda » (Buenos Aires, 2017).

Schallum Pierre est un éthicien des donnés et un chercheur qui s’intéresse autant à l’innovation technologique qu’à l’innovation artistique. Durant sa jeunesse, il a pratiqué la poésie sonore, avec entre autres son œuvre « variations pour un mot », et réalisé le court-métrage « La valise à mémoire »; il a co-animé et co-produit sur les ondes de CKIA l’émission Giramundo. Détenteur d’un doctorat en philosophie, il a effectué un stage postdoctoral à Polytechnique Montréal.

Originaire de la ville portuaire de Coquimbo, au Chili, Sebastián Ibarra-Gutiérrez gravite autour de plusieurs centres d’intérêt dont la littérature, le cinéma et l’ingénierie, et s’implique activement dans la vie culturelle de Québec — il organise le cycle de cinéma latino-américain « Les images viennent du Sud » et est directeur de la programmation du Cercle Gabriel-García-Márquez. Sa poésie allie délicatement la rigueur et le vocabulaire de sa formation technico-scientifique — il détient un diplôme d’ingénieur civil des mines de l’Université de La Serena ainsi qu’un doctorat en génie des mines de l’Université Laval —, sa vision sociale fortement humaniste et sa nature sensible, témoignant d’univers tantôt intimes et vulnérables, tantôt dénonciateurs et engagés. Il cultive également le dessin à partir de modèle vivant et la photographie artistique.

Née à Mare-rouge en 1999, Carelove Doréus vit une enfance heureuse dans cette petite ville située au nord d’Haïti. Elle y a appris à vivre en communauté, où tout adulte représentait une figure parentale. Elle aimait jouer à la marelle, sauter à la corde et monter à cheval. À 12 ans, elle prit l’avion pour la première fois en direction de Montréal. Là-bas, elle termina son secondaire et entama ses études post-secondaires. En parallèle, elle a suivi une formation en photographie: une de ses passions. Aujourd’hui âgée de 22 ans, elle amorce sa dernière session en relations internationales, langues et gestion à l’Université Laval. Passionnée de l’art, activiste, féministe et chroniqueuse de radio, sa vision du monde s’est faite refaçonnée par les mots, qui pour elle, ont une portée très importante.

Laura Doyle-Péan a participé à plusieurs productions avec l’Espace de la Diversité et avec Les Allumeuses, collectif féministe. Artiste multidisciplinaire, poète et activiste, l’auteur.e haïtiano-québécois.e de 21 ans s’intéresse au rôle de l’art dans les transformations sociales. Son premier recueil, Coeur Yoyo, est paru chez Mémoire d'Encrier en 2020, et sortira dans sa version anglaise, Yoyo Heart, à l’automne, chez 87 press. Alix Renaud était un ami de sa famille, et avait généreusement accepté de participer, aux côtés de Sebastian, au spectacle de poésie Nos Exils, premier spectacle organisé par Laura en contexte semi-professionnel, en mars 2019. C’est donc avec honneur et émotion que Laura participe à ce spectacle-hommage.